Le rythme de travail a un effet sur l’application des principes de déplacement sécuritaire des bénéficiaires (PDSB) par les préposés dans les centres d’hébergement et de soins de longue durée. Les préposés aux bénéficiaires reçoivent la formation PDSB, mais pour répondre à l’ensemble des besoins des résidents, ils élaborent leur propre stratégie en régulant le rythme de travail. Or, cette régulation est difficilement compatible avec les PDSB et la prévention des lésions professionnelles.
C’est ce qu’illustre une étude de l’IRSST qui vient de paraître. L’étude, qui propose sept recommandations pour corriger la situation, met aussi en évidence le manque d’encadrement de l’équipe de travail (infirmières, infirmières auxiliaires et chefs d’unité) à l’égard de la mise en application du PDSB par les préposés. L’absence d’espace de discussions et de concertation est aussi critiquée ainsi que l’aménagement du mobilier et les dimensions insuffisantes des chambres, qui nuisent au travail des préposés aux bénéficiaires.