< Retour Imprimer
    • 21 MAR 22
    Pour un accès réel aux services de garde à contribution réduite

    Samedi le 19 mars dernier, une manifestation a eu lieu devant l’Assemblée nationale de Québec pour souligner le premier anniversaire du mouvement citoyen Ma place au travail qui milite pour l’accessibilité à des services de garde de qualité. En même temps, c’est désolant, car cela signifie qu’il y a encore des milliers de parents qui espèrent une place de qualité et surtout à contribution réduite.

    Depuis la création de ce regroupement, il y a eu du soutien mutuel entre Ma place au travail et la FSSS-CSN, que ce soit lors de la commission parlementaire pour le PL-1 ou lors des jours de grève des CPE FSSS CSN.

    Ma place au travail, c’est un mouvement citoyen juste qui touche tout le monde. Nous avons tous de près ou de loin, un-e  ami-e, un parent, un-e voisin-e qui est à la recherche d’une place de qualité, qui retarde une grossesse ou encore qui est anxieux d’agrandir sa famille de peur de manquer d’argent par faute d’une place de qualité et à contribution réduite, ou pire, de ne pas pouvoir retourner au travail faute d’une place.

    Le recul du droit des femmes pendant la pandémie est un fait. Certains l’évaluent à une dizaine d’années. En y ajoutant le manque de place de qualité et à contribution réduite, cela devient une catastrophe pour plusieurs jeunes familles, voire des centaines d’entre elles, et surtout pour les femmes alors contraintes dans beaucoup de cas de demeurer à la maison.  Il y a urgence d’agir!

    La FSSS obtient le rehaussement de la rémunération des responsables en service de garde (RSG)

    Après 7 années de travaux acharnés, la FSSS a obtenu un rehaussement de la rémunération des RSG qui entrera en vigueur le 1er avril 2022. Malgré ce gain important, nous avons interpellé le ministre de la Famille, M. Mathieu Lacombe et son cabinet, que ce soit par des échanges francs, voire musclés en certaines occasions, ou encore par des communications officielles, afin que son gouvernement n’abolisse pas l’incitatif de 3 000 $ prévu en 2023 pour les RSG.

    Nous avons reçu dernièrement une réponse tout aussi officielle du secrétariat du Conseil du Trésor dont le refus est sans équivoque. Malgré cela, nous réitérons qu’il est toujours possible de ne pas abolir cet incitatif, de changer cet enlignement. Il en va de la confiance des RSG envers leur gouvernement, du maintien de places de qualité et surtout de la confiance envers le ministre Lacombe qui est le premier à constater la hausse des demandes pour devenir RSG, il ne faudrait pas que cette décision annule les pas que nous avons faits.

     

    Lucie Longchamp, vice-présidente des secteurs privés FSSS-CSN

    Photo: Nicolas Phébus