La FSSS-CSN tient à profiter de cette journée afin de souligner le travail essentiel exercé par les cuisiniers et cuisinières du réseau de la santé et des services sociaux, des centres d’hébergement privés, de même que les responsables en alimentation des CPE.
La meilleure recette : des conditions de travail bonifiées
Tout le monde le sait, une saine alimentation c’est la base d’une bonne santé, d’un bon rétablissement ou d’un bon développement. Que ce soit lors de journées froides pour nos tout-petits ou nos aînés-es ou encore lors d’une convalescence, un bon repas réconfortant fait toute la différence. C’est avec cette vision que les travailleuses et travailleurs en cuisine du réseau de la santé et des services sociaux, des CPE et des centres d’hébergement préparent, planifient et organisent leurs journées. Pour y arriver, il n’y a pas de meilleure recette que de donner à ces travailleurs les moyens de leur ambition, et tout cela commence par des conditions de travail bonifiées afin d’attirer du personnel et surtout de les retenir.
Actuellement, dans le réseau de la santé et des services sociaux, la qualité en prend un coup au détriment de la quantité et de la rapidité à cause de la pénurie de personnel. Dans les CHP et les CPE trop souvent les cuisiniers et cuisinières doivent écourter leurs pauses, leur temps de diners et/ou terminer plus tard pour y arriver. Et cela est d’autant plus vrai pour les responsables en alimentation en CPE qui doivent jongler avec de plus en plus d’exigences en lien avec les différents programmes pédagogiques.
Réhumanisons nos réseaux
Dans le réseau de la santé et des services sociaux, les dernières fusions ont déshumanisé les soins et services, en commençant par les services alimentaires. Fini la cuisine personnalisée dans ton milieu de vie, on centralise les services alimentaires pour les rendre industriels et plus « performants ». C’est une grosse erreur, car performance et soins aux usagers et usagères ne font pas bon ménage.
Pour réhumaniser nos réseaux, le premier pas serait de ramener les services alimentaires de proximité. Une cuisine faite sur place et adaptée au milieu de vie évite bien des soucis d’intolérance, d’allergie alimentaire ou autres. Ce que les employés-es veulent, c’est d’avoir le temps de prendre soin, le temps d’effectuer leur travail adéquatement. C’est de ressortir du travail avec un sentiment de fierté grâce à la satisfaction des usagers et usagères, aux sourires des enfants et des compliments qui s’en suivent.
Sur ce, continuons ensemble à se mobiliser pour que toutes et tous, puissions travailler fièrement dans autant d’emplois qui nous tiennent à cœur et qui sont au cœur du bien-être de milliers de personnes.
Guillaume Clavette, représentant du personnel paratechnique, services auxiliaires et métiers
Stéphanie Vachon, représentante du secteur des CPE
Marlène Ross, représentante du secteur des CHP