< Retour Imprimer
    • 28 AVR 23
    Journée de commémoration des personnes mortes ou blessées au travail

    Le 28 avril c’est la Journée internationale de commémoration des travailleuses et des travailleurs morts ou blessés au travail.

    Malheureusement, nous déplorerons le fait qu’encore cette année des milliers de travailleuses et de travailleurs de nos réseaux soient tombés malades, aient été blessées ou tuées dans l’exercice de leur fonction, parce qu’insuffisamment ou mal protégés.

    Le secteur de la santé et des services sociaux, des services de garde, des milieux d’hébergement pour aînés, et le secteur préhospitalier comptent pour moins de 10% des établissements au Québec, mais on y déplore près de 29% des accidents de travail acceptés par la CNESST. C’est une proportion démesurée, et c’est trop!

    • Dans ces secteurs les accidents reconnus sont en hausse de plus de 44% depuis 2018, et en on déplore 27 786 pour 2021 seulement.
    • Depuis 2018, 18 décès reliés au travail y ont été reconnus.

    Les hôpitaux généraux et spécialisés (de courte durée), les établissements d’hébergement (CHSLD, RPA, les ressources intermédiaires, les communautés religieuses, etc.)​ et les services de garde comptent parmi les établissements où le nombre d’accidents et de jours d’absence indemnisés ​est les plus élevés​.  Alors qu’on est en pleine pénurie de personnel, 1 848 717 jours d’absence ont été indemnisés, ce qui représente 1000 personnes absentes à temps complet en 2021.

    • Entre 2016 et 2020: le nombre de lésions professionnelles acceptées par la CNESST a augmenté de près de 17%.
    • de plus de 44% pour le secteur du préhospitalier.
    • de près de 82% pour les travailleuses et travailleurs des résidences pour ainés
    • et de 232% en CHSLD.

    Et c’est sans compter les problèmes de santé psychologique, largement sous-déclarés, et difficiles à faire reconnaître.

    Pourtant, l’exposition aux risques psychosociaux dans nos milieux est très élevée : surcharge de travail, manque de reconnaissance et d’autonomie, manque de soutien, charge émotionnelle élevée.

    Des actions décisives doivent être prises pour améliorer radicalement les choses, parce qu’actuellement, notre monde est malade, ce qui fait que nos réseaux le sont aussi.

    N’attendons pas qu’il soit trop tard. M. Legault, M. Dubé, Mme Roy, M. Boulet:  Les travailleuses et travailleurs ont besoin de soutien, de moyens et d’autonomie. Les mécanismes de prévention doivent être forts et efficaces. Agissez.