La FSSS-CSN est profondément choquée d’apprendre aujourd’hui que plus de 30 000 employé-es auront été infectés d’ici la fin de l’année. « Nous réclamons depuis des mois l’accès à ces données et ces informations. Sans un suivi quotidien des infections dans le réseau, comment peut-on s’assurer de bien protéger les travailleuses et les travailleurs? Le gouvernement doit en faire plus pour celles et ceux qui sont au front depuis le début de la pandémie. » de souligner Jeff Begley, président de la FSSS-CSN. « Autant la CNESST, l’INSPQ que la Santé publique doivent prendre acte de ces données et agir en conséquence. »
Bien que l’opération de vaccination soit enclenchée, la FSSS-CSN réitère également l’importance du dépistage massif dans tout le réseau de la santé et la nécessité d’effectuer la vérification de la qualité de l’air dans toutes les installations du réseau et ce, tant dans le secteur public que privé. Aussi, on ne peut plus attendre avant de donner accès aux équipements de protection individuelle (EPI) et aux masques N-95 au personnel susceptible d’être en contact avec un cas suspecté ou confirmé de COVID-19.
« Il est ahurissant de constater qu’on cherche encore la cause de ce bilan catastrophique et que la CNESST se contente d’assister, prétextant son impuissance, à la hausse fulgurante de cas, d’autant qu’on ne connait pas la gravité de la maladie à long terme. L’heure est maintenant à l’application du principe de précaution, un point c’est tout ». d’affirmer Judith Huot, vice-présidente de la FSSS-CSN.