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    • 07 MAR 14
    8 mars : Journée internationale des femmes 2014

    Pour souligner la Journée internationale des femmes 2014,  le thème retenu est « Des clés à la portée de toutes ». Mais hélas, le gouvernement Marois, avec son budget 2014, barre la porte aux femmes vers l’atteinte à l’égalité en voulant persister avec ses mesures d’austérité. Venant de la part d’un gouvernement qui ose se vanter de l’importance qu’il accorde à l’égalité entre les hommes et les femmes à la veille d’une campagne électorale, c’est assez choquant !

    Par ses coupures en santé, le gouvernement impose une charge supplémentaire aux femmes. Les femmes ont généralement sous leur responsabilité le soin des enfants et des membres de la famille en perte d’autonomie. Chaque coupure dans les services de santé publics, ainsi que dans les services sociaux, transfère un peu plus la charge vers les familles, et principalement les femmes, qui doivent sacrifier temps, argent et énergie pour combler le désengagement de l’état. Les femmes sont les principales usagères du système de santé, il va sans dire que ce sont elles qui paieront davantage.

    Elles seront aussi les plus durement touchées, car elles représentent la majorité des travailleuses des services publics. En maintenant des coupures de services et de postes, des mesures de non-remplacement lors des départs, en annonçant de maigres hausses de salaire qui sont loin de couvrir la hausse du coût de la vie, en sous-traitant et privatisant les services le gouvernement freine honteusement l’égalité des femmes.

    Le gouvernement fait le choix de privilégier le développement des entreprises, plutôt que de répondre à l’ensemble des besoins de la société. Il est inacceptable de donner des congés fiscaux aux entreprises alors que nous continuons de demander aux gens moins fortunés, souvent des femmes,  de payer davantage par l’entremise de diverses hausses de tarifs.

    Profitons de cette campagne électorale pour poursuivre notre lutte et interpeller nos députés à savoir si au lieu de leur donner nos clefs, on ne serait pas mieux de changer les serrures.

    Photo de Josée Marcotte - FSSS-CSN

    Josée Marcotte
    Vice-présidente de la FSSS-CSN