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    • 11 DÉC 20
    Abitibi-Témiscamingue : Les travailleuses et travailleurs de la santé exaspérés par la lenteur des négociations

    Abitibi-Témiscamingue, le 11 décembre 2020


    Le syndicat régional du personnel paratechnique, auxiliaire et de métiers du CISSSAT (CSN-SRPPSAM du CISSS AT), affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), a tenu une courte action de visibilité ce midi devant les bureaux du ministre régional, Pierre Dufour à Val-d’Or, visant à dénoncer le peu d’empressement du gouvernement Legault à en arriver à un règlement dans la présente négociation. Bien que celle-ci soit débutée depuis plus d’une année, à peu près rien ne bouge aux tables de négociation.

    « L’épuisement, l’exaspération et la grogne sont de plus en plus présents parmi les travailleuses et les travailleurs, qui rappelons-le, tiennent à bout de bras le réseau de santé et de services sociaux depuis de nombreuses années, bien avant la pandémie. Outre les salaires, plusieurs autres demandes, dont celles qui concernent la santé-sécurité, la conciliation famille-travail-études, la sous-traitance et la privatisation sont aussi importantes pour l’amélioration des conditions de travail et une plus grande attractivité pour de nouvelles et nouveaux travailleurs envers le réseau public, souligne Mélissa Michaud », présidente du syndicat.

    « Est-il nécessaire de rappeler que la crise sanitaire de la Covid-19 a mis en lumière, si besoin était, tout le caractère essentiel du travail qui est accompli au quotidien par les anges gardiens dans les établissements de la région, comme se plaît à le répéter M. Legault dans ses nombreux points de presse depuis le début de la pandémie. Il serait donc temps que le gouvernement passe de la parole aux actes et qu’il entame une véritable négociation et qu’il reconnaisse vraiment l’apport de ces travailleuses et travailleurs dévoués à donner des services de qualité dans des conditions extrêmement difficiles. En ce sens, l’action d’aujourd’hui est très représentative du réseau affaibli », conclut Annick Trottier, vice-présidente régionale FSSS-CSN.