Dans le réseau de la santé et des services sociaux, plusieurs personnes salariées doivent utiliser leur véhicule personnel pour accomplir leurs fonctions à l’extérieur de l’établissement, notamment pour le soutien à domicile. Il est d’ailleurs souvent exigé d’utiliser son véhicule personnel pour accéder à un poste ou pour être inscrit sur la liste de rappel.
Cela ajoute une difficulté supplémentaire pour attirer et retenir le personnel dans le réseau, surtout avec l’augmentation fulgurante du prix de l’essence actuel. Cette dépense additionnelle peut devenir une contrainte financière importante pour toutes et tous.
Une augmentation du coût de l’essence qui nous touche directement
En effet, ces personnes salariées, qui utilisent quotidiennement leur véhicule pour parcourir plusieurs kilomètres par jour dans le cadre de leurs fonctions, doivent maintenant assumer des pertes financières de plus en plus importantes à mesure que le prix de l’essence augmente. Et cela ne va pas aller en s’améliorant en raison des répercussions de la guerre en Ukraine.
D’ailleurs, des salarié-e-s nous ont démontré qu’avant même l’augmentation importante du coût de l’essence, les sommes allouées ne suffisaient pas pour couvrir l’ensemble des dépenses liées à l’utilisation de leur véhicule : financement, dépréciation, assurances, frais de carburant, entretien, etc.
Pour un ajustement rétroactif des indemnités de kilométrage
Par conséquent, la FSSS-CSN a interpellé aujourd’hui même le MSSS et le comité patronal de négociation du secteur de la santé et des services sociaux pour réclamer un ajustement rétroactif des indemnités de kilométrage. En espérant qu’ils agissent rapidement!