À l’occasion du 8 mars au Québec, Journée internationale des femmes, tout le mouvement des femmes se concerte afin d’organiser des activités mettant en lumière les luttes, les espoirs et les revendications des femmes. Pour la FSSS-CSN et son comité de condition féminine, cette journée est l’occasion de sonner l’alarme en raison de plusieurs reculs imposés depuis les dernières au regard des conditions de vie et de travail des femmes.
La taxe santé
En ce 8 mars, les femmes disent NON à la taxe santé et se portent à la défense du système public de santé, en opposition à la logique « utilisateur-payeur » que le gouvernement Charest cherche à instaurer dans le réseau public de santé. Cette taxe est discriminatoire envers les femmes et mine l’intégrité du réseau de la santé et des services sociaux. Les femmes n’ont pas les moyens de se priver des services publics.
La réduction du personnel administratif du réseau public de santé
Depuis le dernier budget Bachand, le gouvernement s’est engagé dans une opération de déconstruction des services publics, en particulier dans le réseau de la santé et des services sociaux, composé majoritairement de femmes. Au lieu d’investir, le gouvernement applique des mesures de réduction du personnel administratif qui affecteront des milliers de femmes. C’est une inconscience.
« Le gouvernement ne regarde pas les conséquences de ses choix sous l’angle des impacts sur les femmes et sur les services à la population. Il doit respecter ses engagements en matière d’égalité », affirme Josée Marcotte, vice-présidente à la Fédération de la santé et des services sociaux et responsable du dossier de la condition féminine.
La privatisation des services publics
Lorsque le gouvernement poursuit son opération de déconstruction des services publics, il le fait sur le dos des femmes, au détriment de leur santé et de leur autonomie financière. Non seulement ce sont-elles majoritaires dans le secteur public, mais elles sont aussi de grandes utilisatrices de ses services. Ce sont souvent les femmes qui doivent pallier aux réductions de ces services en s’occupant de leurs proches. Les femmes sont particulièrement affectées par ces mesures et elles le seront encore davantage. Pour bon nombre d’entre elles, le parcours vers l’égalité sera compromis.
La FSSS-CSN et son comité de condition féminine invitent ses membres et à la population a participé aux nombreuses activités et à affirmer que les femmes n’ont pas les moyens de se priver des services publics.
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