Les membres de l’APTS, de la CSN et de la FIQ du CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal se reposent devant le CHSLD Notre-Dame-de-la-Merci pour réclamer le respect des calendriers de vacances d’été approuvés.
Nos membres sont épuisés et grandement éprouvés par le travail colossal qu’elles et qu’ils accomplissent au quotidien en cette période de crise. Les vacances estivales sont leur unique chance de pouvoir recharger leurs piles. Ce n’est pas une manière de prendre soin, ni de reconnaître l’importance de ceux qui s’essoufflent pour assurer le bien-être de la population.
Réduction des vacances estivales
Depuis la mise en place de l’arrêté 2020-007, les demandes de congés, les fériés et les vacances sont difficilement octroyés et souvent coupés à la dernière minute. De plus, le gouvernement menace de toucher aux vacances d’été des travailleur.euse.s de la santé. Il nous appelle des anges mais ceux-ci ne voleront plus très longtemps s’ils ne peuvent se poser pour prendre un peu de repos. Les vacances d’été étaient cette oasis lointaine que les anges voyaient et espéraient. Le gouvernement a donné le pouvoir au CIUSSS NIM de les réduire au strict minimum, voire de les suspendre complètement. Avec un taux d’absentéisme à la baisse, le retour sur le terrain du personnel ayant été infecté à la COVID-19 et une stabilisation des éclosions en CHSLD, on se demande les motifs qui peuvent justifier la coupure d’une pause plus que méritée aux anges de la santé.
Conclusion
Depuis le début de cette crise, nos membres toutes catégories confondues sont présents et engagés à participer à sa résolution. Ils travaillent fort pour que tous les patients soient le mieux traités possible. Ils ne demandent que la pause estivale tant espérée puisque le retour à la normale arrivera, avec son lot de travail laissé de côté durant la crise qui devra alors être pris en charge. Comment nos membres pourront-ils donner un service de qualité aux diverses clientèles qui ont été négligées ces derniers mois, s’ils sont eux-mêmes à bout de souffle ? Nous demandons donc le respect intégral de nos calendriers estivaux déjà approuvés afin de pouvoir continuer de sortir la population de cette crise et minimiser les conséquences ultérieures de celle-ci.