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    • 25 MAR 21

    En réaction au budget déposé aujourd’hui, la Fédération de la santé et des services sociaux affiliée à la CSN (FSSS-CSN) dénonce le manque de volonté politique du gouvernement Legault en l’absence d’un plan concret de sortie de crise.  

    Après une année de pandémie qui a mis à rude épreuve le réseau de la santé et des services sociaux et les services de garde éducatifs à l’enfance, le budget 2021 n’annonce pas de mesures pour redresser la situation de crise qui prévaut dans ces réseaux. Le refus de réinvestir massivement signifie que la surcharge du personnel et le manque de ressources continueront à nous empêcher de donner des services accessibles et de qualité à la population.  

    « En refusant de rompre avec les politiques d’austérité mises en place par les libéraux, le gouvernement maintient le poids du manque à gagner qui fait souffrir les travailleuses et travailleurs », s’indigne Jeff Begley, président de la FSSS-CSN. 

     

    Un manque à gagner accumulé de plus de 11,5 milliards en santé et services sociaux : le poids de l’austérité s’accentue 

    Les annonces du budget 2021 n’apportent pas de réponses satisfaisantes aux besoins de la population et à l’épuisement du personnel. L’accroissement du financement de n’est que de 1,63 G$, si on soustrait les sommes nécessaires à l’embauche des 10 000 préposé-es aux bénéficiaires recruté-es en réponse à la pénurie. Cette année, pour couvrir les couts du système, il aurait fallu investir 1,97G$ au lieu de 1,63G$. Ça se traduit par un manque à gagner d’au moins 19 % pour le réseau de la santé et des services sociaux. Depuis la réforme Barrette, les gouvernements ont récupéré plus de 11,5 milliards de dollars dans le financement des établissements publics.  

    « Après un an de pandémie, on espérait que le gouvernement aurait compris l’importance de financer adéquatement les réseaux. Malheureusement, on laisse encore tomber la population, ainsi que les travailleurs et les travailleuses », explique Jeff Begley.