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    • 22 DÉC 20
    Certification des masques chirurgicaux (ou de procédures) dans les milieux de travail

    Bonjour à toutes et à tous,

    Afin de se protéger de la COVID-19 au travail, le masque chirurgical (ou de procédures) représente le minimum de protection devant être porté.  En effet, bien que nous considérions que toute personne qui se retrouve en présence d’un cas confirmé ou suspecté d’avoir la COVID-19 devrait se protéger avec un masque N95 (ou supérieur), la situation actuelle fait en sorte que, sauf exception, seul le masque chirurgical (ou de procédure) est rendu disponible aux travailleuses et aux travailleurs. Or, dans le contexte de la pénurie d’équipements, plusieurs produits non conformes ou contrefaits ont été importés. Or, afin de bien se protéger au travail, il est important que les EPI utilisés soient dûment certifiés.

    Santé Canada a publié une liste des critères de performances concernant les EPI pouvant être utilisés pour faire face à la COVID-19.  Dans ce tableau on peut constater que seuls les masques certifiés en vertu de ASTM2100 (Niveau 1, 2 ou 3) ou EN 14 683 Type IIR (2R) sont autorisés.

    https://achatsetventes.gc.ca/specifications-pour-les-produits-COVID-19#200

    Voici un exemple d’indications qu’on retrouve sur les boites de masques permettant de déterminer la certification des masques.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Démarche proposée :

    Si vous détectez des masques qui ne correspondent pas aux normes présentées ci-bas, la marche à suivre est la suivante :

    1-Présenter les informations recueillies sur l’emballage à l’employeur en indiquant qu’elles ne correspondent pas aux normes applicables, et demander si l’employeur peut produire un certificat attestant de la conformité des masques (certains employeurs ont fait certifier des lots de masques comme étant de qualité équivalente).

    2-À défaut de pouvoir produire un tel certificat, demander le retrait des masques du milieu de travail.

    3-Au besoin, interpeller un inspecteur de la CNESST. Un droit de refus peut aussi être considéré, à plus forte raison s’il y a une éclosion en cours ou dans les zones chaudes.

    4-Envoyer une photo de l’emballage à votre personne conseillère syndicale ainsi qu’à philippe.crevier@csn.qc.ca

    Merci à Jean-François Brodeur, militant du comité SST du secteur préhospitalier, qui a colligé les informations retrouvées ci-haut.

    Salutations solidaires !