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    • 18 OCT 21
    Comité d’accueil des paramédics de la CSN pour le ministre Christian Dubé à Beloeil

    Des paramédics de la CSN ont profité du passage de Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux, chez Demers Ambulances à Belœil pour lui organiser un comité d’accueil surprise ce matin afin de lui rappeler les négociations pour le renouvellement de leurs conventions collectives.

    « Il y a deux semaines, M. Dubé s’est permis d’interpeller des paramédics à l’hôpital Saint-François-d’Assise à Québec en leur reprochant les moyens de pression utilisés dans le cadre de nos négociations. Aujourd’hui, M. Dubé était à Belœil pour l’annonce de la première ambulance 100 % électrique au Québec. Les paramédics de la CSN sont allés lui rappeler que si son ministère reconnaissait notre travail à sa juste valeur, nous ne serions pas en pleine grève ! », souligne Jean Gagnon, représentant du secteur préhospitalier à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN).

    Une trentaine de paramédics de la Montérégie et de Montréal étaient présents avec tracts et pancartes lors du point de presse du ministre chez Demers Ambulances afin de dénoncer la première offre patronale déposée à la table de négociation le 6 octobre dernier.

    « Les représentantes et représentants du ministère de la Santé ont déposé une offre de 2 % d’augmentation par année pour les trois ans de notre convention collective alors que, deux jours avant, ce même ministère nous demandait, par un arrêté ministériel surprise, de remplacer les infirmières et les infirmiers dans les centres hospitaliers sans en convenir avec nous alors que les négociations sont commencées depuis mai 2020. C’est nous manquer de respect », continue Jean Gagnon.

    De l’avis du représentant syndical, ces offres de départ ne témoignent pas d’une intention de régler l’iniquité salariale que vivent les paramédics par rapport aux autres catégories d’emploi, tant dans le secteur de l’urgence que dans le secteur de la santé.

    « Régler cette iniquité est notre demande principale, c’est une question de respect. Jusqu’à maintenant, le ministre de la Santé n’y répond pas du tout. Nous utiliserons toutes les occasions possibles pour lui rappeler qu’il faut négocier pour vrai ! », termine-t-il.