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    • 15 MAR 22
    La lutte exemplaire des travailleuses en CPE rayonne autour du 8 mars

    Il y a exactement trois mois se terminait la lutte exemplaire des travailleuses en CPE de la FSSS-CSN pour les clauses nationales. Ces textes d’entente ont été officiellement paraphé le 8 mars dernier, journée symbolique importante pour les droits des femmes. Il ne reste plus qu’à conclure certaines négociations régionales et locales afin de signer les conventions collectives CSN.    

    Pour Lucie Longchamps, vice-présidente des secteurs privés, « la création de places et l’amélioration des conditions de travail dans les services de garde, c’est le résultat direct de la mobilisation des parents et des travailleuses.  Sans elles, nous n’aurions pas entre les mains ces gains favorisant la pérennité du réseau des CPE et l’accès des femmes au marché du travail. »  

    La FSSS-CSN invitée au symposium international Postpandemic Care Strike  

    Pour marquer la Journée internationale des droits des femmes, Stéphanie Vachon, représentante des CPE  FSSS-CSN a été invité à prendre la parole lors d’un symposium virtuel international sur les grèves de soins postpandémiques, parrainé par Sociological Review le 10 mars dernier.  

    Regroupant des universitaires et des militantes luttant pour l’amélioration des conditions de travail exerçant des métiers où la principale tâche est de prendre soin des enfants, ce symposium visait à faire connaître le rôle des grèves dans ce mouvement ainsi que l’importance de forger de nouvelles formes de solidarité.   

     Stéphanie Vachon nous raconte son expérience: « Durant le symposium, j’ai eu la chance de raconter notre histoire et de constater à quel point notre système d’éducation à l’enfance au Québec est innovateur. À quel point notre secteur, à forte majorité féminine, est teinté par la solidarité et rencontre les mêmes défis ailleurs. À quel point il reste du progrès à faire pour ce type d’emploi en Amérique latine, aux États-Unis et en Angleterre. De plus, j’ai pu constater que notre liberté d’action syndicale, notre organisation et nos stratégies font l’envie d’autres associations qui luttent pour les droits des travailleuses. »