Grève générale de CPE de Sept-Îles et de Fermont
Une centaine de travailleuses de centres de la petite enfance (CPE) de Sept-Îles et de Fermont ont débuté ce matin leur grève générale. Le 24 avril dernier, exaspérées par les demandes de la partie patronale, ces travailleuses se sont prononcées en faveur de ce moyen de pression ultime dans une proportion de 83 %.
Même si une entente nationale est intervenue avec le gouvernement plus tôt cette année, des négociations se poursuivent avec les employeurs aux niveaux régional et local.
Ainsi, malgré 14 mois de discussions, les négociations dans quatre CPE de Sept-Îles et de Fermont achoppent principalement sur quatre demandes patronales. Celles-ci portent sur la période de probation des nouveaux employés, l’instauration d’un droit de mise à pied journalière, la période de paie et le délai de préavis d’utilisation de la banque de temps cumulé par chaque salariée. En outre, deux CPE refusent la mise en place de la semaine de quatre jours de travail alors qu’elle est appliquée dans bon nombre de CPE, y compris dans leur région.
Les grévistes rencontrent mardi cette semaine les parents des CPE pour leur expliquer les motifs de leur grève et leur demander d’agir afin de régler le conflit. Une rencontre de conciliation doit aussi avoir lieu jeudi à Sept-Îles.
Les installations visées par la grève générale sont pour Sept-Îles : les CPE Sous le Bon Toit, Nid d’Hirondelle et Ritourn’Ailes et à Fermont, le CPE Mur-Mûr.