Du 24 au 30 novembre 2024, la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) profite de la Semaine nationale de sensibilisation aux dépendances pour inviter les proches, les ami-es, les collègues de personnes dépendantes à les écouter pour les soutenir.
Quand on parle de dépendance, tout de suite nous viennent en tête des images, plus grandes que nature, transmises entre autres sur les réseaux sociaux. Bien que cette situation soit déplorable, ce n’est pas la majorité des gens vivant avec une dépendance que l’on voit.
Vivre avec une dépendance peut faire suite, par exemple, à un accident et des douleurs qui resteront toute la vie. Cette personne se retrouvera ainsi avec une dépendance à un opiacé ou un médicament pour tenter de vivre normalement.
Cela pourrait également être dû à un choc post-traumatique dans l’exercice de son travail, comme le vivent des centaines de paramédics au cours de leur vie professionnelle. Certains deviennent dépendants à l’alcool, d’autres aux jeux et d’autres à des substances qui « endorment le mal », comme nous dirions en bon Québécois.
Tendre la main
Être sensible aux dépendances, c’est prendre l’humain que nous sommes et tendre la main à un autre, sans jugement, seulement avec une oreille attentive à ce qu’il vit, à ses rechutes, mais surtout à ses victoires.
Un humain avec des soucis de dépendance bien accompagné aura assurément plus de chance de ne plus y succomber s’il se sent accepté, écouté. Au moment où il se sentira prêt, il saura que nous serons là pour lui tendre la main.
En cette semaine de sensibilisation aux dépendances, à bas les jugements. Accueillons l’humanisme qui fait du Québec un endroit où il fait bon vivre.
Lucie Longchamp
Vice-présidente, secteurs parapublics et privés, FSSS-CSN