C’est ce matin à l’Assemblée nationale que le syndicat du CSSS de la Vieille Capitale a déposé la pétition demandant de régler la situation critique au CSSS.
En effet, cela fait plus de deux ans que le syndicat dénonce le sous-financement du CSSS et les impacts que cela occasionne sur les services à la population.
Invités à l’Assemblée nationale par le député de Mercier Amir Khadir, qui a hébergé la pétition du syndicat, les membres de l’exécutif syndical se sont présentés pour déposer la pétition auprès des députés. Cette pétition demande au ministre de la Santé et des Services sociaux, Réjean Hébert, d’intervenir pour régler la situation au CSSS.
« Le gouvernement doit prendre acte du sous-financement du CSSS de la Vieille Capitale et trouver des solutions pour que les usagères et usagers reçoivent le même niveau de service qu’ailleurs au Québec », précise Jacques Guérin, président du syndicat.
« Les salarié-es tombent comme des mouches, a affirmé Jacques Guérin. Une grande détresse psychologique est vécue par une grande partie du personnel. Le nombre de préposés par bénéficiaires permet seulement 1,67 heure de soins par jour, alors que la norme ministérielle prévoit 2 heures. Cela signifie que les patients n’ont pas les soins auxquels ils sont en droit de s’attendre. C’est inadmissible », a-t-il aussi fait valoir.
Avec le dépôt de cette pétition, le syndicat démontre l’appui populaire qu’obtient sa démarche. En fin de semaine, suite à l’action organisée par le syndicat devant l’Hôpital du Sacré-Cœur de Québec, l’employeur a lui aussi affirmé que le CSSS est sous-financé.
« La balle est maintenant dans le camp du gouvernement. De notre côté, nous avons fait la démonstration de la situation. Nous attendons une réponse rapide de leur part », de conclure Jacques Guérin.