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    • 23 JAN 19
    La majorité du personnel doute que le gouvernement Legault règlera rapidement la crise

    La crise de surcharge de travail du personnel du réseau de la santé et des services sociaux a encore une fois pris une place importante dans l’actualité des derniers jours. La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) a tenu un sondage électronique qui illustre que 61 % de ses membres dans le secteur public doutent que le gouvernement Legault parvienne à régler rapidement la crise qu’ils vivent depuis plusieurs mois. Si le gouvernement veut inverser cette tendance et regagner la confiance de celles et ceux qui soignent la population, il doit agir rapidement selon la FSSS-CSN.

    À la question : Faites-vous confiance au nouveau gouvernement de la CAQ pour régler rapidement la crise de la surcharge de travail dans le réseau de la santé et des services sociaux ? 61 % des répondant-es du sondage réalisé par la FSSS-CSN disent que non. Le coup de sonde de la FSSS-CSN a été réalisé du 15 au 21 janvier 2019 et a permis d’obtenir l’avis de 2452 répondant-es pour une marge d’erreur de 2 % avec 95 % de niveau de confiance.

    « On le voit, le personnel qui soigne la population au jour le jour doute que le nouveau gouvernement Legault fasse ce qu’il faut pour leur permettre de souffler. Mais il y a aussi une part importante de nos membres qui sont prêts à laisser la chance au coureur. Si le gouvernement veut augmenter sa cote de popularité auprès du personnel du réseau, il ne peut plus attendre. S’il est à la recherche de solutions, le gouvernement sait que nous en avons à proposer ! », explique Jeff Begley, président de la FSSS-CSN.

    Dans les derniers jours, la détresse du personnel du réseau est revenue au-devant de la scène. C’est le cas des préposé-es aux bénéficiaires qui obtiennent plus que jamais la sympathie populaire pour exiger qu’on améliore leurs conditions de travail. C’est le cas aussi des soins à domicile qui font encore les frais des coupes en mettant une pression intense sur le personnel. Les services aux jeunes vulnérables et les délais inacceptables pour évaluer les cas à la DPJ sont un exemple supplémentaire des problèmes du réseau.