Le travail acharné des membres du syndicat et la préparation d’une importante séquence de grève auront donné gain de cause aux travailleuses et aux travailleurs.
En effet, le syndicat et l’employeur ont finalisé une entente le 16 février au sujet des modalités entourant le versement de la rétroactivité salariale de six pour cent (6%) pour la période du 31 mars 2023 au 1er avril 2024. Les journées de grève prévues du 17 au 21 février 2025 sont donc annulées et laisseront maintenant la place aux discussions entourant le transfert des opérations et des employé-es sous la gouverne du CISSS des Îles.
Malgré des journées de négociation infructueuses tenues les 23 janvier et 12 février dernier, les parties ont tout de même réussi à s’entendre avant le déclenchement de la grève. Comme le souligne la présidente du syndicat, Monica Cormier-Boudreau, « il était minuit moins une. Le 6 février, Santé Québec a autorisé le règlement d’emprunt pour acquérir le bâtiment et procéder à l’acquisition du CHSLD. Malgré cela, Santé Québec refusait toujours d’octroyer un mandat à la table de négociation afin de garantir le versement de la rétroactivité. C’est finalement ce qui s’est passé, avec une clause qui assure le versement dès que la transaction sera officialisée par la Cour supérieure ou au plus tard le 1er mai 2025 ».
Les discussions qui auront lieu durant les prochaines semaines porteront essentiellement sur les paramètres entourant l’intégration des personnes salariées au CISSS des Îles. « Il faut s’assurer que nos membres ne perdent pas de droits ou d’avantages dans le cadre de ce processus. La bonne nouvelle est qu’à partir du moment où le transfert sera officialisé, les salarié-es auront les mêmes conditions de travail que leurs collègues du secteur public. C’est ce que nous revendiquons depuis plus de deux ans et notre combativité a finalement payé! », d’affirmer Mme Cormier-Boudreau.