La FSSS-CSN a participé cette année aux activités des Journées annuelles de santé publique. Organisées par l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), ces journées sont l’occasion de s’intéresser à plusieurs enjeux d’actualité concernant la santé publique.
La FSSS-CSN, un acteur clé sur la question de la santé et sécurité au travail
Guy Laurion, vice-président de la FSSS-CSN, a pris part à une activité qui avait pour titre Tenir compte des contraintes organisationnelles et psychosociales du travail dans la prévention des TMS : une formule gagnante! Il a ainsi pu faire valoir les actions menées par la FSSS-CSN sur l’enjeu fondamental des troubles musculo-squelettiques (TMS). Il est urgent d’agir davantage en prévention pour éliminer le danger à la source. Avec la hausse des arrêts de travail dans le réseau de la santé et des services et dans le réseau des services de garde, cette préoccupation est plus pertinente que jamais.
En prenant mieux en compte les contraintes organisationnelles et psychosociales du travail en plus des contraintes physiques, les établissements parviendrait à prévenir les TMS. Les syndicats de la FSSS-CSN continuent d’interpeller les employeurs pour agir en prévention de la santé et sécurité au travail.
Pour la FSSS-CSN, il est temps d’arrêter de jouer à l’autruche et d’agir pour la santé du personnel du réseau de la santé, des services sociaux et des services de garde. C’est pourquoi nous avons récemment organisé un colloque sur la santé et sécurité au travail en nous concentrant sur l’enjeu de la santé psychologique.
21e édition des Journées annuelles de santé publique
Le thème de cette 21e édition, À l’heure des vérités plurielles, est très ancré dans l’actualité. Dans cette ère de surabondance d’informations, les convictions des uns et des autres coexistent sur la place publique et notamment dans les médias sociaux, sans arbitrage ni filtres prenant appui dans les valeurs de nos sociétés démocratiques. La science n’y échappe pas, et elle est régulièrement mise en doute. La société semble de moins en moins encline à utiliser et croire les données probantes, les sources scientifiques et les faits. Les débats se construisent parfois sans appuis documentés et de fausses croyances collectives circulent, basées sur les émotions au détriment des faits.