La série d’articles publiés le 8 septembre dernier dans La Presse sur le manque d’encadrement dans les garderies privées en milieu familial démontre que le privé n’est pas la solution en services à la petite enfance pour la CSN.
Pour Denise Boucher, vice-présidente de la CSN, « les difficultés actuelles du secteur des services de garde s’expliquent par une forte croissance du nombre de places dans les garderies privées au cours des dernières années, alors que nous savons que les services offerts en CPE et en milieu familial subventionnés sont mieux encadrés et offrent des services de qualité supérieure.
Pour l’organisation, la sécurité des enfants est une priorité. « Il nous apparaît, à la lecture de ces articles, qu’une fois de plus, le secteur privé n’est pas garant de milieux sécuritaires », souligne la vice-présidente de la CSN.
Pour la CSN, il est faux de prétendre que l’attribution des places au privé est aussi avantageuse pour les parents que la création de nouvelles places subventionnées à 7 $.
« C’est certain que pour des parents plus aisés, un crédit d’impôt est un pis-aller, mais cela n’équivaut pas à un coût de 7 $ par jour, explique-t-elle. Les parents se retrouvent otages d’un système coûteux vers lequel ils se tournent par dépit, puisqu’il manque des milliers de places subventionnées », insiste Denise Boucher.
Rappelons que la CSN a adopté une plateforme sur les services de garde éducatifs à l’enfance réclamant la création de plus de places subventionnées et un meilleur encadrement législatif du secteur des services à la petite enfance.
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