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    • 16 JUIL 22
    Impasse dans les négociations chez Urgences-santé • Coup de semonce des employé-es de soutien

    Sans convention collective depuis le 31 mars 2020, les employé-es de soutien d’Urgences-santé tiendront une grève de 36 heures à compter de minuit, lundi jusqu’à midi, mardi. Les négociations sont dans l’impasse et aucune date de négociation n’est prévue avant septembre.

    Ils réclament notamment des mesures permettant l’attraction et la rétention du personnel. Sur les 120 employé-es de soutien d’Urgences-santé, 45 ont quitté l’organisation depuis le mois de janvier 2022.

    «Au lieu de s’attaquer à la pénurie de main-d’oeuvre en offrant des meilleures conditions de travail, en négociant des solutions avec nous dans la convention collective, Urgences-santé, choisit de payer plus cher pour faire faire notre travail par des travailleurs du privé, dans nos locaux, avec nos outils de travail. Et par-dessus le tout, il y a certaines tâches que nous devrons faire parce qu’eux ne pourront pas », explique le président du syndicat, Marc Dulude

    En effet, Urgences-Santé vient d’octroyer un contrat de 156 000 dollars pour les services de six personnes durant dix semaines afin de combler le manque criant de main-d’œuvre.

    « Nous nous expliquons bien mal que le Conseil du trésor autorise des dépenses aussi importantes vers une entreprise privée, alors qu’il refuse la mise en place des mesures incitatives qui nous permettraient de ravaloriser les emplois sans avoir recours à de la sous-traitance, ajoute le représentant du secteur préhospitalier à la FSSS–CSN, Jean Gagnon. »

    La convention collective du personnel de soutien est échue depuis le 31 mars 2020, soit depuis plus de deux ans. Les mesures permettant l’attraction et la rétention du personnel sont au cœur du projet syndical de négociation. Sur les 120 employé-es de soutien d’Urgences-santé, 45 ont quitté l’organisation depuis le mois de janvier dernier.

    Ceux-ci veillent au bon fonctionnement des services, notamment à l’entretien de la flotte d’ambulances et du matériel médical à bord des véhicules. Le syndicat dispose actuellement d’un mandat lui permettant d’effectuer dix jours de grève.

    La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) représente 3 600 travailleuses et travailleurs du secteur préhospitalier, partout au Québec.