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    • 01 DÉC 23
    Info-négo : Notre détermination nous fait marquer des points

    Les journées de grève nous aident à faire avancer la négociation. Après plus d’un an à négocier, nous sentons enfin que le ton change. La pression est forte sur le gouvernement, mais il reste encore du chemin à faire pour parvenir à une entente entrainant une amélioration des conditions de travail. C’est pourquoi nous devons continuer de forcer les employeurs et le gouvernement à nous entendre.

    Une grève énergique pour de meilleures conditions de travail

    Dans toutes les régions du Québec, plus de 120 000 membres de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) ont manifesté bruyamment pour que le gouvernement nous entende. Face à un réseau qui en arrache, il est urgent d’améliorer nos salaires et nos conditions de travail.

    Nos lignes de piquetage actives ont montré une chose : c’est le personnel de l’ensemble des titres d’emploi qui est à bout et qui veut de meilleures conditions pour améliorer les services à la population. Le gouvernement doit entendre ce cri du cœur, lui qui ne veut parler que de quelques titres d’emploi.

    Des offres gouvernementales qui ne font pas le travail

    Malgré l’ampleur de la crise qui frappe le réseau, les propositions gouvernementales à la table sectorielle ne sont pas suffisantes. Cette négociation doit nous sortir du statu quo. C’est pourquoi nous poursuivons les échanges pour convaincre le gouvernement d’aller plus loin.

    Ce qui est certain, c’est que ses propositions de mesures temporaires et de reculs doivent prendre le bord. Quand le gouvernement parle d’organisation du travail sur la place publique, ce qu’il ne dit pas, c’est qu’il veut pouvoir faire un peu n’importe quoi avec le personnel. Il veut pouvoir nous déplacer dans plusieurs établissements et nous imposer de travailler sur plusieurs quarts de travail. Ce n’est rien pour attirer et retenir le personnel ni pour améliorer les services. C’est en fait exactement ce type de gestion inhumaine qui fait fuir le personnel depuis trop d’années.

    Quand le ministre Dubé dit qu’il veut passer du droit syndical au droit personnel, c’est de ça qu’il parle. La souplesse et la flexibilité dont parlent tout le temps Sonia LeBel et Christian Dubé, c’est ça. Pour eux, les travailleuses et les travailleurs du réseau sont des numéros interchangeables.

    Nous avons toujours voulu parler d’organisation du travail, mais pas pour aller vers encore plus de contrôle des gestionnaires sur nos moindres gestes. Pour les travailleuses et les travailleurs, il faut que ça rime avec une amélioration des conditions de travail et un meilleur pouvoir sur notre travail.

    Du bord des bonnes conditions de travail

    Ce qu’il faut, c’est agir pour tous les titres d’emploi. Dans le réseau, nous sommes une grande équipe. Chaque titre d’emploi y joue un rôle clé. Nous avons besoin de la contribution de chacun d’eux pour donner les services. Nous devons changer de cap et redonner le goût aux gens de travailler dans le réseau.