Connaissez-vous bien les 
inhalothérapeutes ?
Ces professionnelles en soins qui œuvrent avec un grand professionnalisme et qui se dévouent pour donner des soins d’une grande qualité. Elles doivent sans cesse s’adapter aux nombreux défis qui se posent jour après jour, et à se dépassent dépasser au quotidien. Elles sont des piliers méconnus, mais tellement essentiels du réseau de la santé et des services sociaux.
Les inhalothérapeutes maintiennent, rétablissent ou assistent la fonction des voies respiratoires en prenant en charge des patients sous respirateur ou tout autre appareil d’oxygénation. Elles administrent de la médication par les voies respiratoires, elles interviennent dans les situations d’urgence, réaniment, intubent. Elles collaborent avec les équipes médicales dans l’évaluation diagnostique ainsi que dans l’état cardiorespiratoire des patients. On les retrouve, entre autres, dans les urgences, les soins intensifs et les blocs opératoires.
Merci aux inhalothérapeutes
La profession a évolué considérablement dans les dernières années et les inhalothérapeutes méritent d’être reconnues à leurs justes valeurs. Elles subissent le temps supplémentaire obligatoire et la garde obligatoire comme les autres professionnelles en soins et pourtant, elles sont toujours au rendez-vous. Elles travaillent sans relâche pour donner des soins de qualité à la population québécoise, parfois même au détriment de leurs propre santé. Nous voulons qu’elles puissent avoir un environnement de travail sain, sécuritaire, sans violence et sans harcèlement.
S’unir, agir et gagner pour les inhalothérapeutes
Malheureusement, elles ne sont pas épargnées par la pénurie de main d’œuvre. Les cohortes dans les cégeps ne sont pas remplies. Nous devons trouver des solutions pour attirer et retenir cette ressource d’une valeur inestimable. Les compressions budgétaires majeures des dernières années rendent le travail de plus en plus difficile. Métier majoritairement féminin, nous devons travailler l’enjeu de la conciliation famille-travail-étude. Des solutions il y en a, mais encore faut-il qu’on nous écoute. M. Legault, pour l’avenir du réseau de la santé et des services sociaux, pour toutes les inhalothérapeutes du Québec, négociez, pour vrai.
Sophie Leclair, représentante du personnel des soins infirmiers et cardiorespiratoires de la FSSS-CSN
Josée Marcotte, vice-présidente de la FSSS-CSN