La FSSS veut améliorer l’accès aux services publics de santé et de services sociaux avec tous les partenaires
Après la CSQ et l’APTS, c’était au tour des médecins de sortir sur la proposition de la FIQ quant au développement des services de proximité.
« Ce qui sert le mieux la population, c’est la collaboration entre les professionnels de la santé. Ce n’est pas lorsqu’on travaille en silo, comme la FIQ le souhaite. La bonne solution, c’est de travailler ensemble », plaide le directeur des communications de la FMOQ, Jean-Pierre Dion.
Ce dernier suggère aux infirmières de rejoindre les médecins dans les groupes de médecine familiale (GMF) afin de « véritablement améliorer l’accessibilité » pour les patients. Pour améliorer l’accès aux soins de santé, nous pensons qu’il faut sortir des guerres de clocher. Les mesures d’austérité et la gouvernance issue du milieu privé sont en train de provoquer une crise profonde dans le réseau de la santé et des services sociaux. Le gouvernement Marois, comme les libéraux et les caquistes, est en accord avec les intérêts financiers et patronaux qui proposent de couper dans les services à la population en refusant de se donner les moyens d’assurer la qualité des services.
Si l’on veut préserver le réseau de la santé et des services sociaux, le moment est venu de faire l’unité de tous les partenaires qui veulent conserver un réseau de qualité accessible à tout le monde.
Pour résister à la vague d’attaques au réseau public, nous avons besoin de nous élever au-dessus des intérêts spécifiques de chaque groupe et de commencer rapidement à regarder une façon globale pour combattre cette offensive. En ce sens, comment être contre le projet proposé par la FIQ, à moins qu’il ne vise pas à privatiser ou à tarifier ces services. D’ailleurs, nous avons déjà une base solide de cliniques de proximité sur laquelle nous pourrions travailler. On appelle ça des CLSC. Malgré le mérite qu’a la FIQ de mettre ce débat sur la place publique, nous devons noter que la proposition qui a été faite cette semaine est plutôt vague. Sans avoir plus de détails, c’est difficile de rejeter, comme c’est difficile d’embarquer.
À la FSSS, nous allons faire partie de la solution pour sauvegarder et améliorer les services de santé et de services sociaux. D’ailleurs, il est évident pour nous que les infirmières aussi en font partie. Il est urgent d’ailleurs d’augmenter de façon importante le nombre d’infirmières cliniciennes, ce qui va nous aider à pallier au manque chronique de médecins. Là aussi, c’est un moyen important pour sauvegarder notre réseau.
Pour sauvegarder le réseau public de santé et de services sociaux, nous sommes persuadés que les partenaires du réseau doivent travailler ensemble. Nous sommes prêts à travailler avec tout le monde qui veut aller dans ce sens!