Les cinq rencontres organisées à grands frais par la FFARIQ, les 19, 20 et 21 janvier, ont été un flop monumental. Elles visaient à mousser le sentiment d’appartenance de ses membres du Coeur-du-Québec à l’heure du maraudage. Or, sur les 420 familles d’accueil de la région membres de cette organisation, à peine quelques-unes s’y sont présentées. À Trois-Rivières, seules deux familles d’accueil sur 140 se sont pointées sous le regard déçu des organisatrices, dont la présidente régionale de la FFARIQ, Geneviève Rioux.
Cette désertion massive n’est pas l’exception. Elle vient au contraire confirmer la perte de crédibilité et d’influence de la FFARIQ, dont la survie est en péril. Déjà, plusieurs officiers et employés cette organisation ont été démis de leurs fonctions par la FFARIQ ou ont démissionné en raison du caractère autoritaire de sa présidence (voir notre article dans cette page : http://bit.ly/1umzRIJ). Elles militent maintenant pour la CSN.
Comment dépenser l’argent des membres!
Les tactiques utilisées par la FFARIQ pour tenter de « conserver » ses membres contribuent également à lui faire perdre de la vitesse. À grands frais, elle multiplie depuis quelques semaines les recours juridiques pour empêcher la CSN de contacter les familles d’accueil. Elle a même eu recours à une firme de communications de prestige pour tenter de discréditer la CSN sur la place publique, sans succès. Elle l’a ainsi accusé d’user l’intimidation, sans preuve, alors que c’est tout le contraire qui se produit sur le terrain (voir notre article : http://bit.ly/1xzSnPc).
Le 8 janvier, alors que la CSN organisait une séance d’information pour les familles d’accueil à Rivière-du-Loup, des représentantes de la FFARIQ ont tenté d’imposer leur présence sans jamais avoir été invitée (voir article précité). Des policiers ont même été appelés par un conseiller de la CSN devant leur refus de quitter les lieux. Nous avons donc dénoncé ses manières d’agir inacceptable de la part d’une association qui dit respecter la démocratie.
Vous voulez changer de syndicat, mais ne savez pas quoi faire? Contactez-nous en signalant le 1 800 947-6177 (confidentiel). Il n’est pas trop tard.