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    • 27 OCT 23
    Négociation : Améliorer les conditions de travail avant de frapper un mur

    Quelques jours avant de déclencher la grève, une centaine de travailleuses et de travailleurs membres de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) ont manifesté devant les bureaux du Comité patronal de négociation du secteur de la santé et des services sociaux (CPNSSS) pour réclamer un déblocage de la négociation.

    Près de 20 000 travailleuses et travailleurs attendent – encore – l’employeur de choix

    Près d’un an après le début de la négociation sur les conditions de travail en santé et services sociaux, la FSSS-CSN déplore le peu d’avancées. Pourtant, une crise majeure frappe le réseau et les employeurs peinent plus que jamais à attirer et à retenir le personnel. En marge de la manifestation, la FSSS-CSN a déposé une pétition recueillant près de 20 000 signatures aux représentant-es du CPNSSS pour réclamer que le gouvernement entende les solutions des travailleuses et des travailleurs.

    « Le temps presse. Chaque semaine, nous voyons à quel point il est urgent d’améliorer les conditions de travail du personnel du réseau. Malgré les beaux discours, le gouvernement rate la cible depuis le début de la négociation. Après plus de 50 rencontres de négociation, il propose des mesures temporaires, des mesures ne touchant que quelques titres d’emploi et des mesures offrant plus de flexibilité pour les employeurs, au détriment du personnel. Ce n’est pas avec ça qu’on va convaincre les gens de venir travailler dans le réseau. C’est encore moins avec ça qu’on va convaincre les gens d’y rester », explique Réjean Leclerc, président de la FSSS-CSN.

    « Notre message aujourd’hui est clair : le CPNSSS doit aller chercher ses mandats pour faire débloquer la négociation. Pour que ça avance enfin, le gouvernement doit arrêter de s’entêter à ne vouloir parler que de ses priorités. Si on veut améliorer les services à la population, il faudra abandonner les mesurettes et le statu quo. De notre côté, on est prêt à faire avancer la négociation pour donner de l’air à celles et à ceux qui s’occupent de la population », de conclure Réjean Leclerc.