Réunies en assemblée générale spéciale hier soir à Saint-Hubert, c’est à 97 % que les travailleuses des centres de la petite enfance (CPE) de la Montérégie ont voté en faveur d’un plan d’action, incluant 7 journées de grève, afin de faire avancer leurs négociations avec les associations patronales et le gouvernement du Québec.
Leur convention collective étant échue depuis le 31 mars 2010, les travailleuses sont donc sans contrat de travail depuis 18 mois » Elles veulent lancer un message au gouvernement du Québec et aux associations patronales.
« Nous avons déposé nos demandes au début du printemps 2011. Il est plus que temps d’obtenir des réponses à nos revendications » affirme France Laniel, présidente Syndicat des travailleuses et travailleurs en petite enfance de la Montérégie – CSN.
« Je suis très fière du résultat du vote obtenu. Le débat a été enthousiasmant. Nous nous tenons debout et nous sommes convaincues de la justesse de nos revendications. La balle est dans le camp de nos employeurs, il est temps, pour eux, de négocier sérieusement », ajoute-t-elle.
Les négociations nationale et régionale en Montérégie regroupent 1052 travailleuses qui travaillent dans 30 CPE.
Le vote en Montérégie fait suite aux votes largement majoritaires obtenus à Montréal, au Saguenay-Lac-Saint-Jean, en Abitibi-Témiscamingue, en Outaouais et dans la région de Lanaudière. D’autres régions tiendront des assemblées générales dans les prochains jours.
La CSN regroupe quelque 8500 travailleuses dans 360 CPE. Affiliées à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS), elles œuvrent quotidiennement auprès de milliers d’enfants.
Date : 28 octobre 2011
Source : CSN
Renseignements : France Désaulniers
Conseillère aux communications
514 219-2947