
Le dimanche 6 juillet, les 3 300 paramédics membres de la FSSS–CSN ont déclenché une grève générale, avec maintien intégral des services essentiels. Parmi les moyens de pression mis de l’avant durant la grève, les paramédics cessent d’effectuer diverses tâches non essentielles.
L’arrêt de certaines de ces tâches auront un impact sur les travailleuses et les travailleurs du réseau public de la santé et des services sociaux. Par exemple, lorsque les paramédics effectuent un transfert interétablissements, ils ne se déplaceront plus à l’intérieur des établissements, à l’exception de certains cas déterminés par le Tribunal administratif du travail.
Les paramédics sont conscients que leurs moyens de pression pourraient avoir des impacts sur d’autres travailleuses et travailleurs syndiqué-es tout aussi essentiels qu’eux. Cependant, plus de deux ans après l’échéance des conventions collectives, le gouvernement maintient des demandes qui entraîneraient notamment une baisse de rémunération! Face à ce mépris, le déclenchement de la grève devenait la seule option. Parmi les autres revendications des paramédics, notons le respect des horaires de travail, afin de lutter contre l’explosion des heures supplémentaires, et la bonification du régime de retraite, pour tenir compte de la réalité de cette profession exigeante tant physiquement que mentalement.
Au nom de la FSSS–CSN, nous invitons l’ensemble de nos membres du réseau de la santé et des services sociaux à faire preuve de solidarité avec les paramédics du Québec, malgré les désagréments que pourrait entraîner cette grève.
Nous vous invitons à contacter votre personne conseillère syndicale si des problèmes découlant de la grève doivent être portés à notre attention.
Le comité exécutif de la FSSS-CSN