Les travailleuses et travailleurs des organismes communautaires sont au front face à la COVID-19. Elles et ils s’inquiètent du peu d’équipements de protection auxquels ils ont accès et du manque de reconnaissance de leur travail essentiel de la part du gouvernement. Alors que le risque de transmission est réel dans leur milieu, ils demandent qu’on les protège et qu’on leur accorde une prime.
Les travailleuses et travailleurs de rue, des maisons d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale, des centres de crise, des organismes qui œuvrent en itinérance, en santé mentale ou en dépendance sont toutes et tous au rendez-vous durant la pandémie.
Leur travail est loin d’être facile en temps normal et il l’est encore moins actuellement. Comment appliquer les règles de la santé publique quand on intervient au quotidien auprès de personnes qui ont vécu bien des traumatismes dans leur vie? C’est un des grands défis de leur quotidien. Ils et elles sont pourtant de grands oubliés dans cette crise. Pour améliorer les choses, le gouvernement doit leur accorder une prime, assurer leur protection en fournissant les équipements en nombre suffisant et enfin reconnaître leur apport incontournable!
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