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    • 17 AVR 23
    Qualité de l’air: action en prévention

    Le 4 avril dernier, dans le cadre des Mardis SST, une rencontre d’échanges et d’information s’est tenue avec les syndicats de la FSSS pour discuter des moyens concrets à mettre en œuvre pour agir sur la qualité de l’air. Pour l’occasion, Florence Lecours-Cyr et Patricia Richard, conseillères au service de santé-sécurité et d’environnement de la CSN, ont présenté les principaux concepts qui permettent aux responsables STT d’agir sur les risques associés à la qualité de l’aire intérieure (QAI) dans les milieux de travail, et ce, autant  en santé et services sociaux qu’en service de garde éducatif à l’enfance.

    Faits saillants :

    • Pour examiner la qualité de l’air intérieur, il faut se pencher sur la température et l’humidité de l’air, la ventilation, ainsi que la présence potentielle de contaminants biologiques ou chimiques.
    • D’un point de vue légal, la qualité de l’air repose sur une norme de confort : un air agréable, pas trop chaud, ni trop froid, avec un taux d’humidité confortable. Toutefois, lorsqu’on parle de contamination de l’air par des substances chimiques ou biologiques, il y a des règlements qui encadrent le tout, qui incluent des quantités limites, ce qui requiert des prélèvements dans l’air ambiant pour en contrôler la conformité.
    • Comme responsable SST, il faut savoir où trouver les normes et prescriptions règlementaires applicables et savoir, au besoin, comment s’assurer de leur conformité. Pour ce faire, de l’aide et des outils existent. À ce titre, les équipes de santé au travail du réseau de la santé publique sont une bonne source de référence.
    • Les effets sur la santé d’une mauvaise qualité de l’air ou de l’exposition à un contaminant peuvent être nombreux. Certaines personnes peuvent être davantage affectées que d’autres, en raison d’une condition personnelle particulière (par exemple une personne immunodéprimée). Une mauvaise qualité de l’air peut induire une maladie, ou encore, de l’inconfort, de la fatigue et un manque de concentration.
    • Pour contrôler les risques associés à la QAI, le principe de hiérarchisation des moyens de contrôle doit s’appliquer. On doit donc viser l’élimination ou la réduction du risque à la source, privilégier les mesures collectives de contrôle de risque, et n’opter pour des mesures de protection individuelle qu’en dernier recours.
    • ll est important de connaître et de répertorier les produits avec lesquels on travaille (fiches SIMDUT, REPTOX CNESST).
    • La ventilation (naturelle ou mécanique) revêt une importance capitale en matière de QAI. Des prescriptions règlementaires existent à ce sujet, et des indicateurs qui permettent de contrôler l’efficacité de la ventilation existent. Les systèmes de ventilation doivent faire l’objet d’un entretien préventif, c’est un élément à ne pas négliger.
    • Une démarche syndicale en action sur la QAI permet d’agir concrètement en prévention. Les étapes de la démarche, des guides et outils, de même que des références, sont répertoriés dans les outils suivants.

     

    Références et outils utiles :

    CNESST : Travailler à la chaleur

    Étude sur la qualité de l’air intérieur d’une vingtaine de services de garde à l’enfance situés à Montréal

    La qualité de l’air en service de garde

    INSPQ – Qualité de l’air

    CSN – Qualité de l’air

    Veille documentaire – Qualité de l’air – ASSTSAS

    Qualité de l’air – APSAM