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    • 17 SEP 21
    Réaction de la FSSS-CSN au rapport des commissaires sur les états généraux de la profession infirmière

    La FSSS-CSN intervient à plusieurs niveaux pour améliorer le quotidien des professionnel-les en soins et elle a pris connaissance du rapport des états généraux de la profession infirmière.

    Tout d’abord, la FSSS salue l’initiative de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) d’avoir mis en place des états généraux et d’avoir rédigé un rapport des commissaires. La FSSS-CSN a pris part au processus de consultation de ces états généraux. Parmi les recommandations qui ressortent du rapport, plusieurs vont dans le même sens que les revendications que nous portons, notamment :

    • D’introduire un ratio infirmière ou infirmier-patients permettant d’offrir les soins appropriés, au bon moment, à la bonne personne.
    • De stabiliser les équipes de soins en évitant autant que possible les mutations et le recours aux agences de placement.
    • D’accroître la présence d’infirmières et d’infirmiers ayant des fonctions de soutien clinique dans tous les établissements au Québec.
    • D’introduire ou d’accroître la présence d’infirmières praticiennes spécialisées ou d’infirmier praticiens spécialisés dans divers milieux de pratique.

    Se sont de brefs exemples de recommandations incluses dans le rapport comportant 31 recommandations au total. Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter le rapport.

    La question du rehaussement de la formation initiale

    Nous croyons que la recommandation 21 du rapport des commissaires de l’OIIQ de « faire du baccalauréat le seul diplôme donnant accès à un permis d’exercice de la profession infirmière au Québec dans un horizon de cinq ans » demandera beaucoup plus de patience. Il importe dans un premier temps de gérer la crise actuelle dans le réseau public et de mettre en place rapidement des solutions, notamment sur la question du temps supplémentaire obligatoire, de la conciliation travail-famille, de la stabilité des horaires et de la surcharge de travail.

    Dans la conjoncture actuelle de pénurie de personnel, de surcharge de travail, de pandémie mondiale et d’épuisement généralisé des professionnel-les en soins, nous croyons qu’il serait plus sage de reporter ce débat et cette prise de décision à un moment plus opportun. Nous devons d’abord et avant tout focaliser nos énergies à l’amélioration des conditions de travail et de pratique des professionnel-les en soins, aussi bien pour améliorer le quotidien au travail de celles qui pratiquent actuellement que pour convaincre la relève de venir dans notre belle profession.

    Frédéric Lapierre Justin

    Représentant de la catégorie 1 FSSS CSN