Demande de sursis à la Cour suprême pour la sauvegarde des données du registre des armes à feu
Montréal, 24 juillet 2013 – La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) appuie le gouvernement du Québec qui poursuit ses actions pour sauvegarder les données du registre des armes à feu qui concernent le Québec. La FSSS est d’avis que le gouvernement québécois doit faire tout en son pouvoir pour la sauvegarde de ces données. Rappelons que la défense du registre des armes à feu est portée par un nombre important d’organisations québécoises, notamment les organisations de défense des droits des femmes.
Nous apprenions cette semaine que le gouvernement du Québec fera une demande de sursis à la Cour suprême pour s’assurer que les données du Québec sur les armes de chasse ne soient pas détruites par le gouvernement f
édéral. Le gouvernement a décidé d’en faire ainsi après que la Cour d’Appel ait refusé de répondre favorablement à sa demande.
« On doit noter le sérieux du gouvernement du Québec, qui fait tout en son pouvoir pour conserver des données essentielles », avance Josée Marcotte, vice-présidente de la FSSS-CSN.
Au Québec, plusieurs organisations ont expliqué la pertinence et la nécessité d’avoir un registre des armes à feu. C’est notamment ce qu’ont fait les corps policiers.
« C’est aussi une question de sécurité. On sait pertinemment que le registre des armes à feu a permis de diminuer le nombre d’agressions par armes à feu, alors pourquoi l’abolir et pourquoi refuser au Québec le droit de conserver les données? », se demande Josée Marcotte.
L’impact positif du maintien du registre des armes à feu pour les femmes
Lorsque l’on sait que la majorité des victimes de violence sont des femmes, nous pouvons alors comprendre pourquoi les groupes féministes s’opposent si farouchement au gouvernement fédéral lorsqu’il veut abolir le registre des armes à feu.
« Puisque nous représentons majoritairement des femmes, nous nous rangeons naturellement derrière le gouvernement du Québec dans cette bataille pour le maintien du registre des armes à feu », de conclure Josée Marcotte.
À propos de la FSSS-CSN
La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte plus de 125 000 membres dans les secteurs privé et public. La FSSS représente la majorité des travailleuses et de travailleurs du secteur de la santé et des services sociaux. Près de 80 % des membres qui la composent sont des femmes. La FSSS-CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire.