La présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN) interpelle le gouvernement Legault pour corriger une injustice aux Résidences Le Tremplin. En effet, le personnel régulier de ces résidences ne reçoit pas la « prime covid » alors que des employés prêté par le CISSS-CA la reçoivent.
« On est face à un deux poids, deux mesures inacceptable » juge la présidente du conseil central, Ann Gingras.
Les deux résidences Le Tremplin, au Lac-Etchemin et à St-Prosper, sont des OSBL parallèles au réseau public.
« Les résidences ont été mises sur pied pour accueillir des personnes vivant avec un traumatisme crânien ou un handicap physique et leur offrir un milieu de vie plus adapté qu’un CHSLD » explique Gilles Gagné, président du Syndicat des centres d’hébergement privés de la région de Québec (CSN).
Le personnel y gagne des salaires moins élevé que dans le secteur public, à savoir un maximum de 17,29$ de l’heure pour une personne préposée au bénéficiaire au sommet de l’échelle salaire.
Depuis toujours le CISSS de Chaudière-Appalaches envoie du personnel du réseau pour prêter main forte.
« Le réseau public aide à encadrer les soins dans les résidences, c’est une excellente chose, mais ça créé des injustices notamment parce que ces personnes sont bien mieux payées que le personnel des résidences » explique Lucie Langlois, vice-présidente régionale de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN).
Que le personnel régulier, qui possède l’expérience et l’expertise, soit moins bien payé que le personnel venu prêter main forte est un non-sens.
« La moindre des choses serait d’accorder au personnel du Tremplin la même prime covid qui s’applique partout puisque ces personnes travaillent auprès d’une clientèle qui était en CHSLD avant d’avoir accès aux résidences », pense Ann Gingras, « ça permettrait de corriger une injustice flagrante ».