< Retour Imprimer
    • 03 JUIN 20
    RSG : Une nouvelle journée de grève le 18 juin

    Depuis maintenant plus de 15 mois, vos représentantes à la table de négociation s’activent à argumenter les demandes adoptées par le conseil sectoriel afin d’améliorer nos conditions de travail et atteindre l’équité avec l’emploi comparateur. Nos moyens de pression se sont accélérés au début mars par le recours à la grève jusqu’à ce que l’urgence sanitaire vienne brouiller les cartes. Nous avons néanmoins poursuivi nos rencontres de négociation, mais force est de constater que nos travaux font l’objet d’un blocage à la table de négociation.

    Clauses normatives

    Les discussions ont permis d’importantes avancées notamment en ce qui concerne la refonte des comités nationaux. Nous sommes confiantes que les modifications apportées permettront de rejoindre nos objectifs sur plusieurs aspects. Néanmoins, il demeure des éléments à finaliser au cours des prochaines rencontres. Quant au ministère, il maintient toujours ses demandes liées à l’abolition des retenues APSS et à se défaire de ses obligations d’indemnisation suite à un règlement d’un litige devant le TAQ à titre d’exemples.

    Clauses pécuniaires

    Les offres présentées jusqu’à maintenant sont toujours appauvrissantes puisqu’elles sont inférieures à l’inflation. Nos demandes visent l’amélioration de nos conditions financières en passant par l’atteinte de l’équité avec l’emploi comparateur. Or, sur ce sujet, le ministère ne présente aucune ouverture sur notre priorité de négociation. De plus, nous sommes sans réponse sur plusieurs demandes, notamment celles relatives à l’indexation de la contribution parentale, le paiement du temps de formation, le remboursement des frais du guichet unique ou la hausse de la contribution à l’assurance collective. De son côté, le ministère maintient toujours ses demandes sur des coupures massives liées au budget du comité de formation et de perfectionnement.

    Bref, on constate que les actions du ministère n’ont pas pour effet de faire avancer notre négociation ne serait-ce qu’en ce qui concerne ses disponibilités limitées et il est temps de le contraindre à faire preuve de bonne volonté pour en arriver à une entente.

    Prime COVID

    Rappelons que le ministère compte sur des anges gardiens pour la reprise des activités dans le cadre de l’urgence sanitaire, les RSG sont au front actuellement dans toutes les régions et le temps n’est plus seulement aux bonnes paroles du ministre. Les nombreuses contraintes auxquelles sont confrontées les RSG au quotidien quant aux mesures de distanciation sociale, à la désinfection et aux risques de contamination des membres de sa famille ou d’elle-même contribuent à la justesse de la prime COVID réclamée pour toute la période de l’urgence sanitaire jusqu’au retour à la normale.

    Le message doit passer du ministre à ses représentants à la table de négociation, la négo doit se régler rapidement. Pour y arriver, si le seul message qui peut contribuer à faire avancer la négociation est l’action concertée, et bien nous lui annonçons que la journée du 18 juin sera une autre journée de grève.

    Toutes ensemble solidaires pour faire avancer notre négociation. Votre comité de mobilisation entrera en contact avec vous rapidement pour vous indiquer les consignes pour cette journée de grève. Un calendrier d’actions est également établi et les autres