Nous profitons de la semaine des infirmières pour remercier ces professionnelles en soins qui aident le Québec à traverser la crise que nous vivons. Vous continuez à vous dévouer pour donner des soins d’une grande qualité à la population. Chaque jour, ces femmes sont au front pour soigner nos proches, au risque de leur propre santé physique et aussi psychologique.
S’unir pour la pleine reconnaissance des infirmières et infirmiers
Pour la FSSS-CSN, l’infirmière est un pilier essentiel du réseau de la santé et des services sociaux. Jour après jour, elles démontrent un engagement, une persévérance et une compétence hors du commun. Il est donc primordial qu’elles puissent jouer pleinement leur rôle et qu’on puisse leur donner tous les moyens de le faire. Pourtant, ces moyens tardent à venir et les employeurs ne semblent pas prendre au sérieux les obstacles à la pleine optimisation de la contribution des infirmières. Nous sommes actuellement en négociation pour renouveler la convention collective : ce devrait être l’occasion à saisir par le gouvernement pour s’y attaquer. Au contraire, jusqu’à maintenant, il refuse de discuter de nos priorités, plus d’un an après l’échéance de la convention.
Nous devons tous nous mobiliser et agir ensemble pour permettre l’épanouissement de chaque infirmière dans un environnement de travail sain et sécuritaire, et par conséquent offrir des soins et des services de qualité à la population du Québec.
Agir contre la surcharge, l’épuisement et la détresse psychologique
Depuis bien avant le début de la crise, les infirmières essuient les coups qui arrivent dans toutes les directions. En passant par leur droit bafoué au maintien de l’équité salariale, les réorganisations du travail, le temps supplémentaire obligatoire, les gardes imposées, la surcharge de travail, les attaques ont été nombreuses.
Malgré la situation insoutenable vécue en raison de la pénurie de personnel, ces femmes font preuve d’une résilience exceptionnelle en continuant à donner des soins humains. Nous ne sommes plus à l’heure des merci. Ça suffit, un coup de barre doit être donné. Les employeurs ne doivent plus avoir recours au temps supplémentaire obligatoire et à la garde obligatoire comme mode de gestions de ses effectifs. Il doit améliorer la conciliation famille-travail-étude. Nous devons trouver des solutions pour garder nos infirmières dans le réseau de la santé et des services sociaux et attirer la relève.
La population québécoise peut compter sur des professionnelles dévouées qui méritent d’évoluer dans un climat de travail plus sain. Il est d’autant plus important de souligner leur contribution, mais aussi de poursuivre les dénonciations pour assurer l’avenir du réseau public de santé et de services sociaux.
Gagner pour soigner la population
Il y a urgence d’agir! Le gouvernement de M. Legault doit réinjecter de l’argent maintenant. Le réseau a subi depuis plusieurs années des compressions budgétaires majeures qui rendent le travail de plus en plus difficile. Ces années d’austérité ont nui à notre autonomie et notre pratique en nous forçant à faire toujours plus avec moins. Et à cela s’est ajoutée la réforme Barrette qui est venue tout chambouler pour mieux nous épuiser. Et le gouvernement Legault n’a rien fait jusqu’à maintenant pour réparer les erreurs de cette réforme.
Pour la CSN, il est primordial d’améliorer les services publics, afin de mieux répondre aux besoins de la population. Cela passe impérativement par la reconnaissance du personnel. Il est plus que temps que notre employeur nous démontre du respect et ça, ça doit se passer aux tables de négociation. Nous en avons des solutions à proposer pour améliorer le quotidien des professionnelles.
Sophie Leclair, infirmière auxiliaire et représentante du personnel des soins infirmiers et cardiorespiratoires de la FSSS-CSN
Josée Marcotte, vice-présidente de la FSSS-CSN
Pour souligner la semaine, nous vous invitons à imprimer et à afficher ces affiches :
Affiche 2021 – Infirmière – fr
Affiche 2021 – Infirmière – en