Après un an, toujours rien n’est réglé
(Québec, le 8 juin 2013) — Les travailleuses et les travailleurs du CSSS de la Vieille-Capitale–CSN se sont réunis aujourd’hui devant l’hôpital du Sacré-Cœur pour demander au ministre de la Santé et des Services sociaux, Réjean Hébert, de trouver rapidement des solutions aux nombreux problèmes engendrés par le sous-financement au CSSS de la Vieille-Capitale qui perdurent depuis fort longtemps.
« Les salarié-es tombent comme des mouches, a affirmé le président du syndicat, Jacques Guérin. Une grande détresse psychologique est vécue par une grande partie du personnel. Le nombre de préposés par bénéficiaires permet seulement 1,67 heure de soins par jour, alors que la norme ministérielle prévoit 2 heures. Cela signifie que les patients n’ont pas les soins auxquels ils sont en droit de s’attendre. C’est inadmissible », a-t-il aussi fait valoir.
L’année dernière, le syndicat avait dénoncé publiquement l’état de la situation en demandant l’intervention de l’Agence de la santé et des services sociaux de la Capitale-Nationale. Après cette sortie publique, un groupe réunissant l’employeur, le syndicat et l’Agence de la santé s’était rencontré. Les trois parties en étaient arrivées au même constat : impossible de dégager les sommes nécessaires afin de rehausser les soins et les services au CSSS de la Vieille-Capitale.
« Nous ne sommes pas seuls à faire le constat. Le conseil d’administration du CSSS de la Vieille-Capitale a aussi adressé ses doléances à l’Agence en raison de ces conditions inacceptables », a ajouté Jacques Guérin.
Le syndicat a aussi fait signer une pétition demandant l’intervention du ministre de la Santé afin de trouver des solutions. Cette pétition est appuyée autant par les familles des résidants que par le personnel.
« Nous demandons l’intervention du ministre rapidement. Il a la responsabilité d’assurer les services nécessaires à la dignité humaine pour les bénéficiaires. Il doit également mettre tout en œuvre pour que le personnel puisse travailler dans un contexte qui préserve son intégrité à la fois physique et psychologique. Nous lui demandons d’agir vite, car la situation est critique. Il est impensable de garder les yeux fermés sur des personnes qui vivent au quotidien dans de telles conditions. Elles ont le droit de vieillir dignement », a conclu Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN).
Pour information :
Hubert Forcier
Conseiller syndical à l’information, Fédération de la santé et des services sociaux — CSN
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