Les travailleuses et travailleurs de CARE ont fait une demande de syndicalisation le 1er février dernier. L’employeur a réagi; mal réagit. En effet, malgré l’annonce publique de la direction de « collaborer avec le syndicat », l’employeur persiste et nous a transmis en fin d’après-midi lors de la dernière journée du délai alloué, une contestation de l’unité d’accréditation. À l’opposé de la volonté collective des travailleurs et travailleuses de chez C.A.RE, l’employeur désire exclure les employé.es de bureau et inclure les agents de sécurité à l’unité. Suite à cette contestation, nous avons demandé des précisions notamment sur la composition des emplois d’employé-es de bureau. L’employeur a été relancé plusieurs fois et c’est, encore une fois à la dernière minute, qu’il a répondu qu’il maintenait sa position sur l’unité d’accréditation.
La date pour trancher la question a été fixée au 7 mars prochain par le Tribunal administratif du travail (TAT). L’employeur a demandé une remise de cette audience et persiste aujourd’hui dans sa requête, malgré une décision initiale du TAT qui refuse sa demande de remise et qui maintien de procéder à la date prévue.
Le tribunal juge en effet qu’une requête en accréditation doit être traitée avec célérité.
Nous sommes bien d’accord avec cela!
L’employeur tente des mesures antisyndicales typiques en retardant le plus possible la mise en place du syndicat : Contestation de la liste de membres, contestation de l’unité d’accréditation, transmission des informations à la date limite des délais légaux prévus autant à la représentante du syndicat qu’au tribunal, demande tardive de report de date d’audience. Non ce n’est pas ça que nous considérons comme de la collaboration! De plus, l’employeur s’empresse de modifier les tâches, les titres d’emploi, le salaire, l’horaire, le lieu de travail, etc. des salarié.es, ce qui est interdit par le Code du travail. Nous vous invitons à communiquer avec Guylaine Vignola ou Marie-Christine Tremblay du service de syndicalisation de la CSN si jamais l’employeur a modifié quoique ce soit dans votre travail depuis le 1er février dernier.
Ce n’est pas une coïncidence, l’employeur veut mettre la table pour les négociations à venir et mettre des bâtons dans les roues du syndicat. Il veut également tenter de diminuer le nombre de personne « syndicable » en inventant des postes de cadre bidon. Sachez, camarades, que ce n’est pas de simple de gestion ou de l’innovation, c’est une des nombreuses tactiques antisyndicale classique qui existe depuis la nuit des temps!
Être-s syndiqué-es
Être syndiqué dans le communautaire ne relève plus de l’exception. Plusieurs groupes sont syndiqués et négocient des conventions collectives qui viennent encadrer et améliorer les conditions de travail des travailleuses et travailleurs. La direction ne peut plus faire à sa tête ou sur un coup de tête! Il doit suivre le cadre négocié collectivement! Être syndiqué-es, c’est unir nos forces pour faire reconnaître l’importance de notre apport dans la mission de CA.RE.
Tu n’as pas encore signé-es ta carte?
Tu peux la remplir en suivant ce lien : https://libreservice.csn.qc.ca/adhesion/#/STTICcare