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    • 04 NOV 14
    Victoire syndicale au CHU Sainte-Justine

    Obtention de la prime de dangerosité grâce à la FSSS-CSN

    Dénouement heureux dans la bataille des sept infirmières du CHU Sainte-Justine qui accompagnent les intervenants sociaux de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) lors de signalements d’enfants négligés ou abusés. Elles recevront finalement leur prime de dangerosité, déjà octroyée aux intervenants de la DPJ qui les accompagnent lors de leur travail.

    Suite à une visite plutôt houleuse auprès d’une famille où un signalement avait été effectué, les centres jeunesses du Québec ont négocié une prime de dangerosité et une semaine de congé flottante pour leurs intervenants. Des démarches semblables ont alors été entreprises par le Syndicat des professionnels en soins infirmiers et cardiorespiratoires du CHU Sainte-Justine, affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), afin d’obtenir les mêmes droits.

    Après des années de lutte, grâce à l’acharnement de tous, les sept infirmières recevront finalement la prime de 300 $ versés après 500 heures travaillées.  Bien plus qu’une simple question d’argent, cette prime se veut la reconnaissance, une fois pour toutes, du travail difficile, mais nécessaire effectué par ces femmes.

    « C’est grâce au travail acharné de la FSSS-CSN que le travail de ces infirmières est maintenant reconnu. Des milliers de nos membres œuvrent dans des conditions qui sont loin d’être toujours faciles. Il est absolument nécessaire de reconnaître le travail des professionnel-les en soins du réseau de la santé et des services sociaux. Encore une fois, le leadership de la FSSS laisse des traces », lance Nadine Lambert, vice-présidente à la FSSS-CSN et infirmière au CHU Sainte-Justine.