La FSSS-CSN est intervenue auprès de la Vice-présidente à l’équité salariale de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) au sujet de la conciliation des plaintes de maintien de l’équité salariale dans le réseau de la santé et des services sociaux.
Le processus de conciliation des plaintes de maintien de l’équité déposées en 2011 suite à l’évaluation du maintien de l’équité salariale du Conseil du trésor a été amorcé en 2013. Près de quatre ans plus tard, nous ne sommes toujours pas parvenus à une entente en conciliation avec le Conseil du trésor.
Le 21 novembre et le 14 décembre dernier, la CSN interpellait le gouvernement Couillard pour qu’il respecte la Loi sur l’équité salariale et qu’il mette fin à la discrimination salariale envers les travailleuses et travailleurs du réseau de la santé et des services sociaux.
La FSSS-CSN doute de plus en plus de la volonté du Conseil du trésor de trouver une entente satisfaisante en conciliation qui permette de mettre un terme à la discrimination salariale envers les femmes, comme le prévoit pourtant la Loi sur l’équité salariale et trouve inacceptable les délais exagérés « dictés » par le Conseil du trésor.
C’est pourquoi la FSSS-CSN interpelle maintenant la vice-présidente à l’équité salariale de la CNESST. « Nous sommes grandement préoccupés par l’absence de réponse du Conseil du trésor à nos demandes répétées », explique Josée Marcotte, vice-présidente de la FSSS-CSN.
La FSSS-CSN demande ainsi à la vice-présidente de l’équité salariale de la CNESST d’intervenir auprès du Conseil du trésor pour lui demander d’agir avec célérité. À défaut de quoi, la FSSS demandera à la CNESST d’enclencher le processus d’enquête qui mènera à une prise de décision par la Commission pour l’ensemble des plaintes.
En conciliation depuis 2013, notre patience a atteint ses limites
« La discrimination à l’égard des femmes que nous représentons a assez duré et notre patience a atteint ses limites. Nous voulons obtenir justice pour les femmes visées pas ces plaintes et leur permettre de faire valoir leurs droits », affirme Josée Marcotte.
Parmi les titres d’emploi qui nécessitent une correction, il est entre autres question du personnel à l’entretien ménager, des assistant-es techniques senior en pharmacie, des auxiliaires aux services de santé et sociaux, des agentes administratives, des secrétaires médicales et juridiques, des techniciennes en administration, des diététistes-nutritionnistes, orthophonistes, physiothérapeutes et de plusieurs emplois concernés par l’adoption du projet de loi 90 modifiant le Code des professions et d’autres dispositions législatives dans le domaine de la santé et du projet de loi 21 dans le domaine de la santé mentale et des relations humaines.
« Il n’y a aucune raison pour ça traîne. Le maintien de l’équité salariale, c’est un droit et le gouvernement doit éliminer la discrimination salariale faite aux femmes dès maintenant. Nous mettrons toute l’énergie nécessaire pour obtenir justice », conclut Josée Marcotte.