< Retour Imprimer
    • 21 AVR 15
    On doit craindre le pire, mais on ne doit surtout pas baisser les bras !

    Le personnel de bureau et de l’administration doit craindre les impacts des suites du projet de loi 10 adopté sous bâillon et les attaques patronales incessantes dans le cadre de la présente négociation. Il est de plus en plus clair que le gouvernement veut poursuivre son opération de destruction des services publics et que le personnel de bureau et de l’administration qui y travaillent sont particulièrement dans la mire du gouvernement.

    Couper les effectifs pour mieux privatiser !

    La volonté du Conseil du trésor de réduire de manière comptable le nombre de travailleuses et travailleurs reflète bien la volonté des libéraux de vouloir réduire la taille de l’État. Le gouvernement se fout complètement des impacts sur les services offerts à la population et des conséquences humaines pour celles qui y travaillent.

    Les attaques annoncées liées à la mobilité du personnel, les impacts des compressions et de la diminution du personnel, les fermetures et fusions de services prévisibles, les risques à la privatisation et à la sous-traitance se font déjà sentir et vont s’amplifier si on ne s’y oppose pas. Clairement, le gouvernement n’a pas l’intention de regarnir ses effectifs ni de réduire le recours à la sous-traitance.

    Celles qui resteront subiront une plus grande pression !

    Le gouvernement ne nous offre aucune réponse aux préoccupations de conciliation travail-famille-études, au contraire ! Il veut mettre en place diverses mesures pour forcer plus de présence au travail sans prendre en considération que c’est 80 % de femmes qui y travaillent. Sans gêne, les représentant-es patronaux affirment que la disponibilité de la main-d’œuvre sera le nerf de la guerre !

    Bonne semaine à tout le personnel administratif et de l’administration !

    Dans le cadre de la semaine des secrétaires, malheureusement, nous ne devons rien espérer de ce  gouvernement au niveau de la reconnaissance envers son personnel. Nous savons pourtant que la contribution du personnel de bureau et administratif est absolument indispensable dans le réseau de la santé et des services sociaux. S’il est possible de livrer des services directs à la population, c’est en grande partie en raison des services administratifs. Sans ces services, les médecins, infirmières, travailleuses sociales, ainsi que les autres professionnel-les de la santé et des services sociaux auraient à se consacrer à diverses tâches administratives plutôt que de dispenser des soins et des services à la population.

    Il faut se lever et se tenir debout ! 

    Devant le mépris du gouvernement libéral, qui s’entête à aller de l’avant avec son projet idéologique de démantèlement des services publics, il est nécessaire de se mobiliser pour défendre nos emplois et nos services publics.

    La pire des choses serait de le laisser faire !

    Josée Marcotte